Quoi de plus banal que d’avoir mal à la tête ! Et pourtant, tous les maux de tête ne se valent pas. Nous avons beau les regrouper sous le même terme de céphalées, nous savons bien que leurs symptômes sont aussi multiples que leurs causes sont variées. Selon la Société internationale de céphalées, il existerait ainsi plus de 200 types différents de céphalées. Sur quels critères les distinguer ? Explications.


Céphalées primaires et secondaires

Si certaines céphalées constituent une maladie en soi, pour d’autres ce n’est pas le cas. Bien des maux de tête surviennent en effet secondairement à un autre problème médical, d’où leur nom de « céphalées secondaires ». Ces dernières peuvent faire suite à une fièvre mais aussi être induites par une sinusite, un glaucome, la prise de médicaments, une tumeur, un accident vasculaire cérébral, etc.

 

Distinguer l’habituel de l’inhabituel

Au premier rang des caractéristiques qui doivent alerter : le mal de tête qui survient de manière brutale avec des douleurs qui passent d’une intensité quasi nulle à une intensité très forte en l’espace de quelques minutes. Ce type de céphalées pouvant résulter d’un problème vasculaire, il est conseillé de se rendre aux urgences pour être pris en charge le plus rapidement possible. Il faut aussi s’inquiéter de maux de tête inhabituels ou survenant chez des personnes qui n’en ont jamais eus. Pour autant, il est bon de se rappeler que toutes les céphalées secondaires ne sont pas graves et que, bien souvent, le problème est résolu par le médecin traitant. Contrairement aux céphalées secondaires, les céphalées primaires se manifestent par des crises répétées, et se distinguent par des symptômes, des rythmes et des intensités variées.

 

Les céphalées de tension

Les plus courantes sont les céphalées de tension qui se manifestent généralement par une douleur diffuse et légère à modérée autour de la tête. Ces maux de tête sont souvent causés par le stress, la fatigue ou une mauvaise posture. La sensation de serrement ou de pression est caractéristique de ces céphalées de tension. Sans traitement, le mal disparaît parfois au bout d'une demi-heure, mais peut aussi persister sept jours d'affilée. Lorsque ces maux de tête surviennent un jour sur deux voire plus, jusqu’à altérer passablement la qualité de vie, on parle de céphalées de tension chronique. Il s’agit alors d’une maladie difficile à traiter et souvent masquée par une dépression selon certains spécialistes.

 

Les migraines

Les migraines sont des céphalées pulsatives généralement accompagnées de nausées, de vomissements et d’une sensibilité à la lumière et au son. Parmi les déclencheurs de la migraine : certains aliments, le stress, les changements hormonaux et la génétique. Souvent invalidantes, les migraines nécessitent un traitement spécifique. Si la plupart du temps les céphalées migraineuses sont peu fréquentes – pas plus de quelques jours par an – leur intensité est cependant supérieure à celle des céphalées de tension. Quand le niveau de douleur ou la fréquence des crises deviennent trop importants, un traitement de fond s’impose.

 

Les céphalées en grappe

Également appelées céphalées de Horthon, ces maux de tête sont extrêmement douloureux et surviennent par épisode, souvent à la même heure, chaque jour. Rares mais intenses, parfois accompagnées de rougeurs oculaires et de larmoiements, ces céphalées en grappe affectent généralement un côté de la tête.


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