Nez qui coule, gorge qui gratte, yeux irrités : avec l’arrivée du pollen, le printemps est en général source de désagréments pour tous ceux qui souffrent d’allergies. Et si la technologie pouvait changer la donne ? C’est le pari qui a été fait en Moselle où est actuellement testée une nouvelle application permettant de connaître en temps réel la quantité de pollen dans l’air.
En France, 30% des adultes sont allergiques au pollen. Si jusqu’à présent ces derniers n’avaient d’autres solutions que d’éviter les longues promenades en extérieur à partir du mois d’avril et, en cas de crise, de prendre des antihistaminiques pour réduire l’écoulement nasal, les éternuements et les picotements, il se pourrait bien que désormais une application leur facilite la vie lorsque le printemps arrive.
Des capteurs au service de notre santé
Déjà en place gratuitement dans une quarantaine d’agglomérations, cette application permet de connaître la quantité de pollen présent dans l’air. Comment ? Grâce à l’installation à certains endroits stratégiques de la zone contrôlée de capteurs mesurant le pollen environnant et en capacité, grâce à une intelligence artificielle intégrée, de déterminer à quel type de pollen on a affaire.
Des données en temps réel
Séduite par cette approche innovante, l’agglomération de Metz en Moselle a donc récemment décidé d’installer trois capteurs de ce type sur son territoire pour détecter quelles plantes émettaient du pollen. Coût de l’installation : 20 000 euros. Un investissement utile en termes de prévention selon les élus locaux dans la mesure où, alors que jusque-là les mesures se faisaient à l’échelle du département avec parfois plusieurs jours de décalage, il est désormais possible d’obtenir de l’information en temps réel. Les personnes allergiques pourront donc désormais prendre leur antihistaminique dès l’exposition avérée et non plus sur la base d’une simple prévision non mesurée. De quoi simplifier la vie de millions de personnes si le dispositif venait à se généraliser.
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