Il ne faut pas se fier à son nom : l’assurance-vie n’est pas qu’un outil de prévoyance destiné à protéger ses proches en cas de décès. Si les avantages fiscaux pour les bénéficiaires du contrat sont bien réels, cet outil d’épargne est aussi intéressant pour le souscripteur de son vivant.
Un outil simple
À chacun sa bonne raison de souscrire une assurance-vie :épargne de précaution, projet immobilier, études des enfants, complément de retraite, prévoyance en cas de perte d’autonomie…
La démarche est facile à accomplir, avec un conseiller bancaire qui définira le profil d’épargnant et adapte son contrat en conséquence.
Il existe des solutions clé en main ou bien des gestions pilotées dans lesquelles l'épargnant donne mandat à l'assureur afin qu'il réalloue les placements en fonction de l'analyse du marché, sans qu’il ait à intervenir.
On peut détenir plusieurs contrats d’assurance-vie et y faire autant de versements qu’on le souhaite, sans plafond (contrairement au Livret de développement durable et solidaire plafonné à 12 000 € ou au Livret A, plafonné à 22 950 €). Le souscripteur désigne librement qui seront le ou les bénéficiaires du contrat.
Adaptable au profil de chacun
Du plus dynamique au plus sécuritaire, le contrat d’assurance-vie est composé en fonction du profil de l’épargnant et de ses objectifs. Les sommes versées peuvent en effet être réparties entre :
- les fonds euros, peu rémunérateurs mais garantis à tout moment,
- les fonds euro-croissance, qui disposent d'une garantie à un terme défini,
- les supports en unités de compte (ou UC), constitués de divers fonds d'investissements.
Ces derniers sont plus risqués puisqu’ils supportent un risque de perte en capital, étant sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers. Cette répartition est modifiable à tout moment.
Financièrement avantageux
L’assurance-vie reste le placement le plus rémunérateur : en 2017, son taux moyen de rendement s’est élevé entre 1,5% (pour les placements en €) et 5% (pour les placements en UC) contre 0,75% pour LDDS et Livret A.
La fiscalité de l’assurance vie est également intéressante. Au décès, le contrat n’entre pas dans le champ de la succession et bénéficie d'abattements et d'une fiscalité favorable.
Les retraits anticipés sont certes taxés, mais depuis la réforme de 2018, la fiscalité s'est allégée sur les rachats à moyen terme (pour les contrats signés ou primes versées depuis le 27/09/2017).
Carburant de l’économie nationale
Environ 60% des investissements réalisés par les organismes collecteurs sont consacrés au financement des entreprises pour soutenir leur croissance. (Source : étude Fédération française des assurances FFA-Ipsos, mars 2017)
Pour toutes ces raisons, l’assurance-vie est le placement financier préféré des Français, avec 37 millions de bénéficiaires.