Pour les personnes âgées isolées, la présence affectueuse d’un animal familier rythme le quotidien. D’où un grand désarroi quand s’occuper de lui devient difficile. Voici quelques pistes pour retarder le plus possible le moment de la séparation.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Quand l’entretien de son compagnon devient trop épuisant, le bien-être de l’animal est compromis et son maître souffre encore plus de le sentir malheureux qu’il s’en estime responsable.
La sécurité du maître peut aussi être mise involontairement en danger par un animal trop turbulent : bien des mauvaises chutes sont hélas causées par un compagnon à l’énergie trop démonstrative.
Se faire aider pour pourvoir le garder
Dans un premier temps, se faire aider à son domicile est la solution idéale pour conserver son animal près de soi : un proche ou un voisin peuvent peut-être donner un coup de main régulièrement.
À défaut, pourquoi ne pas déposer une annonce chez le boulanger ? Il y aura sûrement une personne qui, pour un petit complément de revenu, se chargera de l’entretien de l’animal.
À condition de disposer d’un certain budget, des services marchands de dog ou cat-sitters peuvent aussi officier à votre place (par exemple : https://www.animaute.fr).
Le laisser entre de bonnes mains
En maison de retraite, les animaux de compagnie sont rarement acceptés. Quand la séparation est inéluctable, le mieux est de laisser son animal à des proches qu’il connaît déjà et qui pourront parfois rendre des visites en sa compagnie.
À défaut, les refuges (SPA, Croc-blanc ou petites associations locales) recueillent les animaux. Pour les plus âgés qui trouvent moins facilement preneur à l’adoption, il existe des maisons de retraite pour animaux comme celles proposées par la Fondation assistance animaux (http://www.fondationassistanceauxanimaux.org/maisons-retraite-animaux/).
Ces refuges peuvent être visités au préalable et il est important de le faire : anticiper le plus possible la séparation et bien la préparer rendra ce moment un peu moins douloureux, pour l’animal comme pour son maître.