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Prévention et Santé 7 juin 2024

Nutrition : quel impact sur la santé ?


Grâce aux nombreuses études menées ces dernières années, on sait désormais que les liens entre nutrition et santé sont peut-être plus nombreux qu’on ne le pensait. Cancer, maladies cardiovasculaires, obésité ou encore diabète de type 2 : le risque de développer certaines maladies pourrait en effet semble-t-il être réduit en adoptant de bons réflexes de nutrition. Qu’en est-il précisément ? Explication.


S’il est encore difficile de décrire les mécanismes biologiques capables d’expliquer les effets très complexes de la nutrition sur la santé, de nombreuses études épidémiologiques ont permis d’établir quune alimentation suffisante, équilibrée et diversifiée était indispensable à la croissance, au maintien de l’immunité, à la fertilité ou encore à un vieillissement réussi. Panorama des principaux impacts santé de la nutrition.  


Prévenir les maladies chroniques

C’est en premier lieu à la prévention des maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains cancers que contribue une alimentation équilibrée. Consommer des aliments riches en fibres, tels que les fruits, les légumes, les grains entiers et les légumineuses, permet en effet de réguler le taux de sucre dans le sang et de réduire le cholestérol. Quant aux antioxydants présents dans les fruits et légumes, ils combattent les radicaux libres, diminuant ainsi le risque de cancer.


Renforcer le système immunitaire

Notre alimentation a également un impact direct sur notre système immunitaire. Les vitamines et les minéraux, notamment la vitamine C, la vitamine D, le zinc et le fer, jouent ainsi un rôle essentiel dans le maintien d’un système immunitaire robuste. Une carence en ces nutriments peut donc affaiblir notre capacité à combattre les infections. Les agrumes, les légumes verts, les noix et les graines constituent par ailleurs d’excellentes armes pour booster notre immunité.


Lutter contre la dépression

La nutrition influence par ailleurs notre santé mentale et notre bien-être émotionnel. Des études ont montré que des régimes riches en acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras comme le saumon ou dans les noix, peuvent réduire les symptômes de la dépression et de l’anxiété. Une alimentation riche en fruits, légumes et grains entiers serait elle aussi associée à un risque réduit de dépression. Quant aux vitamines B, en particulier la B12 et l’acide folique, elles semblent jouer un rôle crucial dans le fonctionnement du cerveau et la régulation de l’humeur.


Prendre soin de son microbiote

Une bonne nutrition favorise également une digestion saine. Les fibres alimentaires, présentes dans les fruits, légumes, grains entiers et légumineuses, sont indispensables pour prévenir la constipation et maintenir la santé intestinale. Une alimentation riche en fibres favorise également la diversité du microbiote intestinal, qui joue un rôle dans la digestion, l’absorption des nutriments et même la protection contre certaines maladies.


Vieillir en bonne santé

Adopter une alimentation saine tout au long de la vie peut enfin contribuer à un vieillissement en bonne santé. Les antioxydants, les vitamines et les minéraux présents dans une alimentation équilibrée aident en effet à combattre le stress oxydatif et à réduire l’inflammation, deux facteurs impliqués dans le vieillissement et les maladies liées à l’âge. Des aliments comme les baies, les légumes verts à feuilles et les noix sont ainsi particulièrement bénéfiques.

 

Bien manger, tout un programme !

La nutrition constitue donc un levier pour améliorer le niveau de santé de la population. C’est pourquoi, depuis 2001, le Programme national nutrition santé (PNNS) propose des recommandations nutritionnelles, assorties de conseils quant à la pratique régulière d’une activité physique, pour prévenir l’apparition de certaines maladies.

Parmi ces recommandations :

. Privilégier les produits non transformés, bruts et de saison.

. Éviter l’usage de compléments alimentaires.

. Privilégier les produits issus d’une agriculture limitant l’apport de pesticides.

. Au moins 5 portions de 80 à 100 grammes de fruits et légumes par jour.

. Une petite portion quotidienne de fruits à coque sans sel ajouté (pour les personnes ne présentant pas d’allergie).

. Consommer 2 fois par semaine des légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches, haricots, etc.).

. Privilégier les produits céréaliers complets ou peu raffinés.

. Limiter la consommation de viande rouge (à 500 grammes par semaine) et privilégier la volaille.

. Limiter la consommation de charcuterie, de matières grasses ajoutées, de produits sucrés.

. Favoriser l’eau et limiter les boissons sucrées et l’alcool.

. Réduire le sel.

. Pratiquer 30 minutes par jour d’activité physique, au moins 5 jours par semaine.

Ces repères permettent de couvrir les besoins nutritionnels de la quasi-totalité de la population adulte et de maximiser les bénéfices en termes de prévention nutritionnelle des maladies chroniques, dans l’état actuel des connaissances.

 


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