90 % des parents estiment de leur devoir d’aider financièrement leurs enfants, et cela tout au long de leur vie. Mais un parent sur cinq déclarerait de rien vouloir laisser à la génération suivante considérant qu’elle doit bâtir son propre patrimoine (source Capital Novembre 2016). À l’instar des parents, c’est la société qui se questionne régulièrement sur les droits de succession et qui oscille entre :
Une vision conservatrice :
Qui part du principe que l’héritage d’une fortune n’aurait pas à être diminué. Donnant ainsi l’avantage à la naissance. D’ailleurs, la fiscalité des successions est sur le déclin dans de nombreux pays.
Une vision libérale :
Qui donne plus de valeur à la richesse créée par le travail qu’à celle issue de l’héritage. Avec cette idée sous-jacente que ce dernier transmet les inégalités d’une génération à l’autre. Conception partagée par Emmanuel Macron qui déclare : « Il faut préférer, par exemple, la taxation sur la succession aux impôts de type ISF. » (Source Le Monde Novembre 2016).
Nul doute que certains candidats à la présidence s’exprimeront sur le sujet. Sachant, qu’au delà de toute idéologie, sur un plan purement économique, beaucoup d’experts préconisent d’alléger les donations. Pour permettre aux plus jeunes générations d’investir et de consommer plutôt que de concentrer les patrimoines entre les mains des plus âgées moins investisseurs.