À en croire une enquête récente, près de 60 % des personnes interrogées mettent de l’argent de côté pour leur après-vie professionnelle, contre 50 % l’an dernier. 


Les Français seraient-ils plus clairvoyants sur leur retraite ? On peut le penser à la lecture de la dernière étude annuelle du Cercle de l’épargne, un « think tank » (laboratoire d’idées) dédié à l’épargne et à la retraite, présentée le 27 juin 2024. Selon cette enquête, réalisée par l’institut de sondage Ifop auprès d’un échantillon de 1.035 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, 58 % des sondés déclarent placer de l’argent dans un produit d’épargne pour améliorer leur revenu à la retraite.

Soit 7 points de pourcentage de plus en l’espace de seulement 12 mois ! Cette plus grande appétence à la préparation à la retraite est d’autant plus à souligner que la part des personnes interrogées qui disent épargner régulièrement pour leur après-vie professionnelle est passée de 26 % en 2023 à 32 % en 2024.

24 % via l’assurance-vie

Et pour cause : à peine 32 % des individus sondés comptent sur leurs pensions de retraite de base et complémentaires pour maintenir leur niveau de vie une fois qu’ils ne seront plus en activité. Un tiers (33 %) des répondants pensent préserver leur pouvoir d’achat à la retraite grâce à leurs placements financiers.

La notion de placement ne doit pas prendre en compte l’assurance-vie, puisque l’étude du Cercle de l’épargne la met à part. Quelque 24 % des déclarants pensent utiliser leur contrat d’assurance-vie pour maintenir leur train de vie à la retraite. Contre toute attente, seulement 23 % des personnes interrogées tablent sur l’investissement dans l’immobilier locatif pour se constituer un complément de revenu pour leur retraite.

20 % via les produits d’épargne retraite

Au final, uniquement deux sondés sur dix (20 %) prévoient de s’appuyer sur un placement spécialement conçu pour la préparation à la retraite Parmi eux, 60 % ont ouvert un produit d’épargne retraite individuel (souscrit à titre individuel) et 40 % un produit d’épargne retraite collectif (souscrit dans le cadre de leur entreprise).

Lancé le 1ᵉʳ octobre 2019, le plan d’épargne retraite (PER) propose justement une déclinaison individuelle - le plan d’épargne retraite individuel (PERIN) alimenté par les versements volontaires -, une déclinaison collective facultative - le plan d’épar retraite collectif (PERCOL) alimenté par les primes d’épargne salariale (participation, intéressement, jours de repos non pris et monétisés) -, et enfin, une déclinaison collective obligatoire - le plan d’épargne retraite obligatoire (PERO) alimenté par les cotisations obligatoires prélevées sur la rémunération des salariés de l’entreprise et prises en charge partiellement ou totalement par leur employeur.


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