Les Français ne sont pas très optimistes au sujet de leurs finances personnelles. D’après un sondage diffusé le 2 décembre 2024 et réalisé auprès de 3.101 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus pour le compte de Rosaly - une plateforme qui permet aux entreprises d’accompagner la santé financière de leurs salariés -, presque les deux tiers des personnes interrogées envisagent leur situation financière pour l’année prochaine de manière plutôt négative.
Dans le détail, 41% des sondés craignent une baisse significative de leurs finances en 2025 et 33% d’entre eux pensent que leurs ressources vont demeurer en l’état. Seuls 26% des répondants anticipent une augmentation de leurs revenus l’an prochain. Il faut dire que nos compatriotes n’ont guère le moral en général, et pas seulement sur leur budget.
La santé en tête des préoccupations
Plus de la moitié des déclarants (54% exactement) se disent pessimistes pour l’année à venir, dont 25% « très pessimistes ». Quatre sur dix (41%) se montrent optimistes, dont à peine 18% se déclarent « très optimistes ». Pour autant, ce n’est pas leur niveau de vie qui inquiète le plus les Français.
Selon un autre sondage de Rosaly effectué sur le même panel, mais rendu public le 19 novembre 2024, le pouvoir d’achat arrive à la deuxième place des sujets qui préoccupent le plus les Français pour l’an prochain (15% des citations). La santé arrive largement en tête avec 38% des citations. Au troisième rang, on trouve « la stabilité et l'évolution de mon emploi » (13% des citations). Puis, viennent l'environnement et le réchauffement climatique(11% des citations), l'insécurité et les dérives sociales (10%), la situation économique et financière de la France (8%), et enfin, la situation politique française et mondiale (4%).
Si la santé apparait primordiale pour les Français, son financement pose question. Toujours à en croire le sondage de Rosaly, 49% des personnes sondées craignent de devoir renoncer à certains soins en 2025 pour des questions d’argent. Pour autant, 44% des répondants déclarent que la santé passe avant tout et que les raisons financières ne seront pas prises en compte dans leur décision. La santé, ça n’a pas de prix…
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