À travers le monde, l’éducation et le travail sont identifiés comme les premiers vecteurs d’égalité hommes/femmes. Mais, au sein même de l’entreprise, cette égalité n’est pas encore toujours au rendez-vous.
Des inégalités salariales
Malgré des lois obligeant les entreprises à mieux lutter contre les différences hommes/femmes, à travail égal, les femmes n’ont pas encore partout le même salaire. Un différentiel sur le revenu salarial net qui atteindrait encore 28% pour le privé (étude Insee avril 2013)
Maintien d’un plafond de verre
79 % des femmes (étude Mazars/Comité ONU Femmes France) estiment la possibilité de choisir son métier comme acquise, mais plus de 50 % d’entre elles se sont déjà senties victimes de discrimination par rapport à un homme. Elles sont encore sous-représentées dans les secteurs aux rémunérations les plus élevées. Et, un défi prochain à relever : améliorer la mixité des métiers.
Encore trop peu de femmes dirigeantes
Leur proportion au sein des entreprises de plus de 10 salariés a progressé de manière très faible, +1,2 point en dix ans (étude KPMG juin 2015). Mais, des secteurs traditionnellement masculins (IAA, automobile, énergie, immobilier s’ouvrent enfin à elles. À noter que certaines régions sont plus en avance. Les femmes dirigeantes sont plus représentées en Île de France, dans le Sud et le Sud-Ouest.
C’est évidemment vers la nouvelle génération que les yeux se tournent pour faire bouger les lignes. Des études et l’expérience montrant que les entreprises avec des équipes mixtes sont plus performantes, plus robustes dans les crises et plus innovantes prouvent également aux entreprises que la promotion des femmes n’est pas seulement une question d’équité.
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