On nous parle de société de plus en plus individualiste. Et, pourtant les français semblent vouloir aller contre ce constat. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à s’engager dans une activité bénévole. Bénévolat qui est depuis toujours le ciment de l’action humanitaire.
Agir pour ne plus rester simple spectateur
Nos journaux télévisés regorgent de raisons de s’indigner et de se révolter. Cette indignation, cette révolte doivent nous donner le désir, le besoin d’agir. Souvent devant l’ampleur d’un conflit ou d’une catastrophe, on ne voit pas à quoi on pourrait servir. Mais, comme le dit Pierre Rabhi : « Nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons. » Apporter sa petite pierre à l’édifice nous fait grandir sur le plan personnel en nous donnant le sentiment de contribuer à un monde meilleur. Devenir bénévole, c’est rejoindre les rangs de ceux qui font.
S’engager est de plus en plus facile
Le bénévolat pouvait faire peur par crainte de ne pas pouvoir tenir ses engagements sur le long terme. Ors aujourd’hui, de nouvelles formes se développent. Moins contraignantes et plus accessibles. L’association Benenova (www.benenova.fr) met en relation des offres ponctuelles d’aide avec les besoins des associations. . Passerelles & compétences (http://www.passerellesetcompetences.org) permet d’utiliser vos compétences (informatique, marketing…) pour des missions variées et plus ou moins étalées dans le temps.
Alors, un monde meilleur peut être une réalité plutôt qu’une utopie car comme Albert Camus : « La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent ».