Avec plus de 20 millions de contrats souscrits, l’assurance-vie continue de se placer parmi les produits d’épargne préférés des Français. Vous aussi, vous envisagez de franchir le pas, seulement voilà… Effet de cliquet, garantie plancher, réserve héréditaire, etc. : vous craignez de vous perdre dans la jungle des termes techniques ! Pas de panique : nul besoin de vous convertir en expert pour vous lancer, seulement d’acquérir quelques notions clés pour mieux comprendre où vous allez.
Fonds euros ou unités de compte ?
En tant que souscripteur d’une assurance-vie, votre première mission consiste à choisir votre support d’investissement, autrement dit le compartiment dans lequel vous souhaitez placer votre argent. Deux options s’offrent à vous : le fonds en euros ou les unités de compte (UC). Si, comme une majorité de français, la priorité pour vous est de garantir votre capital, il vous faut opter pour le fonds euros. Vous minimiserez ainsi votre risque… mais vous limiterez également votre rendement, les fonds euros constituant le support le moins rentable. Si vous êtes prêt au contraire à assumer une part de risque pour augmenter votre rendement, vous pouvez opter pour un placement d’une partie de votre épargne sur des unités de compte (UC). Investies en parts de SICAV, SCI, SCPI, FCP, ces dernières n’offrent pas de garanties sur le capital. En cas de baisse des marchés financiers, elles peuvent donc avoir un rendement négatif ce qui entrainera pour vous une perte d’une partie du capital investi. Avant de souscrire à un fonds en unité de compte, commencez donc par vous demander quelle part de risque vous êtes prêt à assumer.
Capital garanti, capital protégé
Vous devez donc envisager les différentes catégories de fonds en fonction de la garantie apportée. Dans le cas des fonds à capital garanti, comme le fonds euros, vous êtes certain de récupérer, à l’échéance de la formule, la totalité du montant, net de frais, de votre investissement initial. Sur d’autres fonds, votre assureur peut s’engager à préserver votre capital au terme de quelques années, malgré les fluctuations des cours. Dans le cas des fonds à capital protégé, une partie seulement de votre investissement sera garantie. Si en cas de hausse des indices, ce type de fonds offre des perspectives de rendement supérieures, en cas de baisse en revanche les pertes ne pourront pas être totalement évitées, mais resteront contenues dans la limite d’un certain seuil défini avec votre conseiller. A titre d’exemple, si vous décidez de protéger votre investissement de 1 000 euros à 90% à 8 ans, vous êtes assuré de récupérer au minimum 900 euros au bout de 8 ans quelles qu’aient été les fluctuations sur la période.
Gestion libre, pilotée, sous mandat ou conseillée
Dernière question à vous poser : celle du type de gestion que vous souhaitez mettre en place pour votre assurance-vie. Vous pouvez décider de garder la main sur la totalité de vos placements en optant pour une gestion libre. Vous serez alors seul maitre à bord : c’est vous qui choisirez sur quel support investir votre épargne et qui piloterez ensuite votre investissement. Si vous ne vous en sentez pas capable ou que vous n’en avez pas le temps, vous pouvez également faire le choix d’une gestion pilotée : vous laisserez alors à votre conseiller la liberté d’arbitrer et de répartir votre patrimoine. Dans le cadre d’une gestion sous mandat, vous déterminerez à l’avance votre niveau d’exposition au risque ainsi qu’une sélection de supports financiers que votre mandataire pourra utiliser. Vous signerez ensuite un mandat par lequel vous abandonnerez la gestion de votre contrat à un gérant mandaté, en général une société indépendante de votre compagnie d’assurance. Dans le cadre d’une gestion conseillée enfin, vous attendez de votre assureur qu’il vous donne ses recommandations mais vous restez la seule personne autorisée à prendre des décisions.