La campagne de déclaration 2024 portant sur les revenus de 2023 débute ce 11 avril. Les dates limites varient selon les départements de résidence.
Comme tous les ans, le printemps rime avec campagne déclarative. Quel que soit son niveau de ressources, chaque concitoyen (hormis les enfants rattachés au foyer fiscal de leurs parents) et chaque couple marié ou pacsé doivent déclarer leurs revenus à l’administration fiscale. Même les non-imposables doivent se plier à cette corvée annuelle.
Cette année, la campagne, qui concerne les revenus perçus en 2023, démarre le jeudi 11 avril. La date limite de déclaration dépend, elle, de plusieurs facteurs. Les contribuables, qui déclarent encore avec le formulaire papier, ont seulement jusqu’au 21 mai avant minuit (le cachet postal faisant foi) pour envoyer le document à leur centre des impôts. Seules les personnes, qui résident en zone blanche et n’ont donc pas accès à Internet ou qui, compte tenu de leur âge avancé ou de leur handicap, ne sont pas en capacité d’utiliser Internet, sont autorisées à utiliser le formulaire papier.
Un délai plus important pour les déclarations en ligne
Tous les autres contribuables (c’est-à-dire la très grande majorité) doivent déclarer leurs revenus sur le site impots.gouv.fr ou via l’application mobile impot.gouv, téléchargeable gratuitement sur l’AppStore (pour les iPhone et iPad) ou sur Google Play (pour les smartphones et tablettes fonctionnant sous Android). Le délai, pour eux, est plus long. La date limite de déclaration des revenus varie alors selon le département dans lequel se situe leur résidence principale au 1er janvier.
Elle est fixée jusqu’au :
Vérifier les données préremplies
Il est vivement conseillé de vérifier les montants préremplis par l’administration fiscale et les corriger si besoin. Même les contribuables, qui bénéficient de la déclaration automatique et qui n’ont, à ce titre, pas besoin de déclarer leurs revenus, ont intérêt à contrôler si les informations préremplies sont exactes ou complètes. Pour rappel, c’est le fisc qui prévient, par e-mail, les personnes éligibles à la déclaration automatique qu’elles peuvent bénéficier du dispositif.
Une attention particulière doit être portée aux réductions d’impôt et aux déductions fiscales. Il serait, par exemple, dommage de ne pas profiter du crédit d’impôt octroyé pour les dons aux associations et fondations d’utilité publique ou pour l’emploi d’un salarié à domicile (garde d’enfant, aide-ménagère...). À ce titre, il existe un avantage fiscal souvent ignoré des parents : la réduction d’impôt pour frais de scolarité. Elle s’élève à 61 euros (par enfant collégien), à 153 euros (par enfant lycéen) et à 183 euros (par enfant étudiant). Pour en bénéficier, il faut simplement indiquer le nombre d’enfants dans les cases 7EA (collège), 7EC (lycée) et 7EF (enseignement supérieur).
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