L’aidant est le plus souvent un membre de la famille, au sens large, qui intervient à titre non professionnel, pour s’occuper d’une personne dépendante, handicapée ou malade. Il n’a à ce titre aucun statut juridique. Et, souvent, peut physiquement et psychologiquement s’épuiser.
Etre mieux préparé Lorsqu’une personne nécessite des soins qu’elle ne peut s’administrer elle-même, le code de la santé publique prévoit que l’entourage doit bénéficier d’un apprentissage dispensé par un professionnel de santé. Rien n’étant généralisé, il convient de se renseigner auprès des institutions de sa région. Comme les CLIC (Centres Locaux d’Information et de Coordination gérontologique), certaines caisses de retraite ainsi que des associations qui organisent des formations destinées notamment à l’entourage des patients Alzheimer.
Ne pas se sentir seul L’association des Aidants (www.aidants.fr) propose sur l’ensemble du territoire des « Cafés des Aidants ». Des lieux conviviaux qui sont propices à l’information, la rencontre et l’échange grâce à des équipes formées d’animateurs et de psychologues
Une aide financière Si « l’aidé » bénéfice de L’APA (allocation personnalisée d’autonomie), vous pouvez être salarié hormis les conjoints, concubins, pacsés. Votre proche doit vous déclarer à L’URSSAF et pour simplifier les démarches, vous rémunérer en Chèque emploi service. Ce « dédommagement » est au maximum de 85% du SMIC horaire sur la base de 35 heures par semaine. Vous bénéficiez alors de l'ensemble des droits sociaux d’un salarié (sécurité sociale, assurance vieillesse, congés payés). Les sommes perçues sont imposables.