Le ministère des Solidarités et de la Santé a publié des fiches-repères permettant aux proches de personnes âgées dépendantes de connaître notamment les dispositifs leur permettant de prendre un peu de repos.
Le droit au répit a été instauré par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, dite loi ASV, promulguée le 29 décembre 2015. Pour autant, peu des 8 à 11 millions de personnes, qui aident régulièrement un proche souffrant d’une perte d’autonomie, d’un handicap ou d’une maladie, savent que ce dispositif, qui leur permet de « souffler », existe.
C’est notamment pour combler cette lacune que le ministère des Solidarité et de la Santé a mis en ligne, le 6 décembre 2021, le guide « Besoin de répit ». Téléchargeable gratuitement, ce document de 44 pages, élaboré en collaboration avec les associations et collectifs mobilisés autour des aidants (*), comprend 17 fiches-repères qui dressent un panorama des aides et soutiens pour s’aménager un moment de repos.
Sept chapitres
Le guide est organisé en sept chapitres. Le premier recense les sites Internet, numéros de téléphone et structures dédiés aux aidants. Un focus présente les plateformes d’accompagnement et de répit (PFR) qui orientent vers des solutions d’accueil des personnes aidées et des services de suppléance à domicile. Une fiche est consacrée aux aides financières, comme l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH).
Le deuxième chapitre traite des relais et soutiens à domicile, tels que le forfait temps libre, le relayage et le temps libéré. Le troisième s’intéresse aux relais et soutiens de nuit, avec la garde itinérante ou l’accueil de nuit en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou en résidences autonomie. Le quatrième chapitre évoque les relais et soutiens à l’extérieur du domicile (accueil familial de répit, hébergement temporaire, maison de répit, halte-répit…).
Zoom sur des initiatives locales
Le cinquième se penche sur les lieux et réseaux d’échanges et de partage entre aidants. Le sixième porte sur les séjours vacances répit. Enfin, le septième et dernier chapitre fait le point sur la téléassistance à domicile et les foyers restaurants. Dans chaque chapitre, des zooms permettent de découvrir des initiatives locales, comme les Maisons des aînés et des aidants à Paris, le réseau de jeunes aidants La Pause brindille à Lyon ou les weekends de répit dans le Morbihan.
(*) L’association française des aidants, la fondation France répit, le collectif Je t’aide, l’association France Alzheimer & Maladies apparentées, l’association APF France Handicap, l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA)
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