Le syndrome d’"emprisonnement" est une forme de dépression qui peut toucher les aidants familiaux. Concilier vie personnelle, professionnelle et ses obligations d’aidant devient mission impossible. L’aidant s’enferme alors dans une situation de réclusion dont il semble impossible de sortir.
Pensez à vous, c’est aussi aider l’autre
Pour éviter l’énervement, l’épuisement, menez une vie saine (sommeil et repas équilibrés). Conservez du lien social. Il est vital de sortir, voir vos amis pour vous changer les idées. Fixez des limites (vous ne pouvez pas être disponible tout le temps).
Et, ce n’est pas parce que vous confiez certaines tâches à des professionnels que vous « abandonnez » votre proche.
Les solutions de répit
Le « droit au répit » est officiellement reconnu par les pouvoirs publics. Des dispositifs existent pour vous éviter l’épuisement et vous permettre de mieux assurer votre rôle au final. Des accueils de jour où votre proche peut partager avec d’autres personnes des activités. Des hébergements temporaires où il sera accueilli dans une structure adaptée pour quelques jours ou plusieurs mois. Des séjours de vacances sont également proposés. Pour trouver la bonne solution près de chez vous : https://lesitedesaidants.fr.
Le répit, finalement, ne profite pas qu’à l’aidant. Les personnes accompagnées ont elles-aussi besoin de rompre avec leur quotidien. Un séjour ou quelques heures passés « ailleurs » leur permettent de découvrir de nouveaux lieux, rencontrer de nouvelles personnes, pratiquer de nouvelles activités, donc de se ressourcer.