Qui ne s’est jamais cru invulnérable à 20 ans ? A cela, rien d’étonnant : sauf exception, rares sont les soucis de santé que l’on ne peut surmonter lorsque l’on est jeune adulte. Avec les années malheureusement, les choses se compliquent un peu et le moindre petit problème de santé peut entrainer des complications ou se transformer en problème grave. Si l’on ne peut se prémunir de tous les aléas de santé passé un certain âge, l’on peut tout de même adopter quelques mesures préventives pour limiter les risques.
Se faire vacciner contre la grippe
Nous ne le savons que trop dans le contexte actuel : en raison d’une baisse de leurs défenses immunitaires liée à l’âge, les personnes de 65 ans et plus font partie des populations vulnérables face à certains virus, et notamment face au virus de la grippe. La pression qu’exerce la grippe sur leurs poumons peut en effet suffire à les rendre vulnérables en augmentant les risques de pneumonie. Et même si la grippe n’a pas toujours des conséquences aussi lourdes, elle présente toujours des symptômes ayant un impact fort sur la vie quotidienne (forte fièvre, maux de tête, fatigue intense, courbatures). Pour éviter cela, il est conseillé, passé 65 ans, de se faire vacciner chaque année contre la grippe et d’adopter les gestes barrières. Et si malgré ces précautions, des symptômes apparaissent, il est important de consulter rapidement son médecin, voire même de se rendre directement aux urgences en cas d’essoufflement, de pression au niveau de la poitrine, d’étourdissement ou de forte fièvre.
Faire attention à son poids pour éviter les brûlures d’estomac
Rien d’inquiétant a priori lorsque, occasionnellement, l’on souffre de brûlures d’estomac. Les médicaments en vente libre suffisent en effet en général à mettre fin à l’épisode douloureux. Mais une fois encore, avec l’âge, lorsque ces brûlures deviennent chroniques comme dans le cas de reflux gastro-œsophagiens, le tissu œsophagien qui tapisse la gorge peut être abîmé, et des effets secondaires plus graves, comme les infections bactériennes, peuvent alors apparaître. Pour éviter ces problèmes, en plus de bannir les aliments qui causent ces symptômes, il est important de faire de l’exercice, de ne pas trop manger en fin de journée et d’attendre quelques heures après son dernier repas avant de se coucher.
Parler à son médecin de ses changements d’humeur
Changements quotidiens, réduction de l’activité physique, prise régulière de médicaments, carence en vitamines ou hypothyroïdie : passé 60 ans, plusieurs facteurs peuvent avoir des conséquences sur notre humeur. En cas de modifications notables, d’anxiété ou de signes de déprime, il ne faut surtout pas hésiter à consulter un professionnel de santé pour identifier les causes de son mal-être et, éventuellement, se voir prescrire un traitement adapté.
Prévenir les chutes
On l’oublie parfois, mais l’os est un tissu vivant en perpétuel remaniement. Si vers 25-30 ans, l’on atteint une sorte de pic de masse osseuse, le vieillissement s’accompagne quant à lui d’une perte osseuse progressive pouvant aboutir à l’ostéoporose. Passé 65 ans, les os devenant plus fragiles et donc plus cassants, la moindre chute peut avoir de graves conséquences. Une fracture de la hanche par exemple, parce qu’elle contraint à une immobilité prolongée, accroit le risque de formation de caillots sanguins, de pneumonie ou d’autres complications. Pour éviter ce type de complications, plusieurs bonnes pratiques peuvent être envisagées : en premier lieu, prendre soin de ses os en consommant de la vitamine D et du calcium et en maintenant une activité physique ; puis contrôler sa vision chaque année et consulter son médecin en cas d’étourdissements fréquents ; enfin porter des chaussures solides et adapter son lieu de vie pour qu’il ne présente aucun danger.