Que devez-vous savoir si vous comptez embrasser la carrière d’auxiliaire de vie ? Focus sur un métier d’avenir qui manque cruellement d’effectifs.
Cela n’est pas une nouveauté : la France souffre d’une pénurie d’auxiliaires de vie. Régulièrement, le métier figure dans le top 20 du palmarès des postes difficiles à recruter du baromètre Jobintree. Le dernier en date souligne d’ailleurs, sans surprise, qu’ « il manque pas moins de 50.000 équivalents temps plein dans les maisons de retraite ».
Et la demande ne devrait pas s’amenuiser dans les années à venir. Bien au contraire. Le vieillissement de la population et l’augmentation des personnes âgées dépendantes nécessiteront la création de 37.400 à 47.900 emplois supplémentaires d’ici 2020, et ce, rien qu’en Ile-de-France (1).
Auxiliaire de vie apparaît donc clairement comme un métier d’avenir. Cependant, il n’attire pas les foules, jugé trop difficile, peu valorisant et faiblement rémunéré. Pour autant, le métier reste une réelle opportunité professionnelle pour des personnes sans diplôme, à condition d’avoir des qualités humaines indéniables.
Car le rôle de l’auxiliaire de vie est tout de même d’accompagner dans leur quotidien des personnes fragilisées, qu’elles soient des seniors, des personnes atteintes d’un handicap ou d’une maladie. Cela se traduit, entre autres, par la réalisation de la toilette, l’habillage/déshabillage, la préparation des repas, le ménage, l’accompagnement lors des déplacements extérieurs (exemple : rendez-vous chez le médecin, le supermarché, etc.).
A noter que le métier se professionnalise de plus en plus et qu’il est donc conseillé de suivre une formation pour donner du poids à une candidature. Un diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), un titre professionnel d’assistant de vie aux familles (ADVF) ou encore une Mention complémentaire Aide à domicile sont appréciés pour exercer dans ce secteur.
(1) Etude Insee