Fièvre : quel remède pour faire retomber la température ?
La fièvre est un mécanisme de défense du corps contre une infection. Pour la faire baisser, deux options principales s'offrent à nous : le paracétamol et les AINS (ibuprofène, aspirine). Si les AINS peuvent être efficaces, ils sont tout de même à utiliser avec prudence, notamment en cas d'infection virale (comme la varicelle ou le Covid-19) car ils pourraient aggraver la situation. C’est pourquoi le paracétamol est généralement recommandé en première intention en raison de son bon profil de tolérance.
Douleurs : paracétamol ou AINS, à chacun sa mission !
On l’ignore parfois, mais le choix du médicament dépend du type de douleur. Le paracétamol est ainsi indiqué pour les douleurs modérées comme les maux de tête, les douleurs dentaires ou musculaires. Pour les douleurs liées à une inflammation, comme une entorse, une tendinite ou des douleurs articulaires, les AINS sont en revanche plus efficaces. Toutefois, ils sont contre-indiqués en cas d’ulcère gastrique ou d’insuffisance rénale.
AINS : lequel choisir en cas de fièvre ou de douleur ?
Parmi les AINS disponibles sans ordonnance, l’ibuprofène est souvent le plus utilisé car il est bien toléré par la plupart des patients. L’aspirine est également efficace mais présente plus de risques d’effets secondaires, notamment gastro-intestinaux. Quant au diclofénac, il est réservé à certaines indications sous prescription médicale.
Peut-on alterner AINS et paracétamol sans risque ?
Il est parfois recommandé d’alterner paracétamol et ibuprofène pour mieux contrôler la douleur et la fièvre. Toutefois, cette pratique doit être encadrée : il faut respecter les intervalles de prise et ne pas dépasser les doses maximales autorisées. L’automédication sans conseil médical peut en effet entraîner des surdosages et augmenter les risques d’effets indésirables.
Posologie : combien de temps et à quelle dose ?
AINS, paracétamol : des médicaments sans danger ?
Non, aucun médicament n’est totalement anodin. Si le paracétamol est celui qui présente le moins de risque, il reste contre-indiqué en cas en cas d’insuffisance hépatique en raison de sa toxicité pour le foie. Quant aux AINS, ils présentent de très nombreuses contre-indications notamment en cas de grossesse et peuvent causer de nombreux effets secondaires tels que destroubles digestifs, rénaux ou cardiovasculaires, surtout en cas d’usage prolongé. Il est donc essentiel de respecter les posologies et d’éviter l’automédication prolongée sans avis médical.
Notre sélection de médicaments contre la fièvre et la douleur
Pour une fièvre modérée ou des douleurs courantes, le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan) reste le premier choix. En cas de douleurs inflammatoires, l’ibuprofène (Nurofen, Advil, Spifen) peut être envisagé si aucune contre-indication n’existe. Côté paracétamol comme côté Ibuprofène, il est désormais possible de recourir à de nouvelles présentations telles que le Nurofen 200 mg orodispersible, le Doliprane Liquiz 500 mh ou encore l’Efferalgan Paracétamol / Vitamine C double action.
Pour les douleurs plus intenses, un avis médical est recommandé avant de recourir à un AINS plus puissant. En cas de doute, consultez toujours un professionnel de santé pour choisir le traitement le plus adapté à votre situation.
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