Une nouvelle vague de l’étude Baromètre santé 360* met une fois de plus l’accent sur la fragilité des aidants familiaux malgré leur rôle décisif dans la prise en charge des personnes dépendantes.
Leur profil
La majorité des aidants sont des femmes. Un sur deux est âgé de plus de 50 ans. 52 % sont inactifs et 35% sont salariés. Près de la moitié (48%) gagne mois de 2500 €/mois. Seuls 13% des aidants familiaux bénéficient d’une rémunération ou d’un dédommagent au titre de leur accompagnement. Ils aident le plus souvent un parent (54% des cas) ou un conjoint (18%)
70 % des aidants s’estiment très mal ou assez mal aidés
Par exemple, l’étude montre que 50 % des aidants interrogés déclarent ne disposer d’aucune solution de recours en cas d’indisponibilité. Et, pour ceux qui déclarent en avoir une, il s’agit essentiellement d’une solution intra-familiale (53% des réponses). Loin devant une aide sociale à domicile (24%) ou un accueil de répit dans un établissement. Finalement seuls 5 % d’entre eux s’estiment bien aidés.
Pour obtenir plus d’aide, leurs demandes au niveau des nouvelles technologies sont les suivantes : alertes automatiques en cas de problème (68%), télésurveillance médicale (63%) et domotique pour les aider dans leurs tâches quotidiennes.
Cette étude montre même la méconnaissance des professionnels de santé. Alors qu’ils sont environ 8,5 millions, les médecins les estiment à 3 millions et les directeurs d’hôpitaux et Ehpad à 2,2 millions. Seuls les infirmiers libéraux ont une idée assez précise de leur nombre.
* Commanditée entre autres par la Fédération hospitalière de France, cette étude entièrement consacré au thème du grand âge, de la dépendance et de l ‘accompagnement du vieillissement est réalisée sur un double échantillon. 1200 personnes représentatives de la population française et 1390 intervenants (aidants familiaux, médecins, infirmier, directeurs d’hôpitaux et d’Ehpad).