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Accompagnement à domicile des personnes âgées : où en est-on ?


Le 1er janvier 2016 est entrée en vigueur la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement. Parmi les principales avancées, des mesures concrètes pour le maintien à domicile de nos aînés, notamment avec le renforcement des SPASAD (services polyvalents d’aide et de soins à domicile) qui coordonnent des services jusqu’à présent organisés séparément.


Les soins infirmiers à domicile (SSIAD), pour la santé

Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) sont des structures publiques ou associatives financées par l’Assurance maladie. Leurs équipes polyvalentes coordonnent des infirmiers, des aides-soignants et d’autres intervenants paramédicaux (kinésithérapeutes, ergothérapeutes…).

 Les SIAAD prennent en charge les actes infirmiers (soins, administration de médicaments, aide à la toilette…) au domicile des personnes âgées dépendantes ou malades.

Ces soins sont prescrits par le médecin traitant, souvent au retour d’un séjour à l’hôpital ou en cas de perte d’autonomie. À ce titre, ils sont pris en charge par l’assurance maladie.

Certains SSIAD disposent en outre d’une équipe spécialisée Alzheimer (ESA), pour stimuler les personnes malades et accompagner les aidants.

 


Les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), pour la vie quotidienne

Les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) sont quant à eux rendus par des intervenants privés mais qui doivent être agréés par le Conseil départemental et dont les tarifs sont encadrés.

Les auxiliaires de vie ou aide-ménagères des SAAD accompagnent les personnes âgées dans les actes du quotidien, comme les courses, la préparation et l’aide à la prise des repas, l’entretien du logement et du linge.

Si ces services restent à la charge de la personne, des aides peuvent contribuer à les financer : l’aide sociale (sous conditions de ressources), l’APA (allocation personnalisée d’autonomie, si la personne satisfait aux critères d’obtention), les aides des caisses de retraite ou des complémentaires santé, ou bien encore l’assurance dépendance (selon les modalités du contrat éventuellement souscrit).

En outre, ils sont payables en chèque emploi service universel (CESU) et font l’objet d’avantage fiscaux (crédit d’impôt sur le revenu égal à 50% des dépenses engagées).

En cas de revenus insuffisants, l’obligation alimentaire peut jouer pour mobiliser l’aide des descendants.

 


Des services qui se complètent

Bien souvent, la personne âgée qui veut continuer à habiter chez elle le plus longtemps possible a besoin de ces deux types de services, infirmiers et d’aide-ménagère.

Pour faciliter leur coordination et fluidifier les échanges avec les aidants, une loi de 2004 avait créé les SPASAD (services polyvalents d’aide et de soins à domicile) mais ils ne s’étaient pas vraiment développés depuis.

La nouvelle loi de 2016 relance l’idée de SPASAD intégrés, proposant soins infirmiers et aide à domicile au sein d’un même service. Les soins infirmiers, obtenus sur prescription médicale, relèvent toujours de l’assurance maladie, sans demande d’avance de frais, et l’aide à domicile reste à la charge de la personne, avec les aides éventuelles citées précédemment.

Mais les personnes dépendantes et leurs familles ont désormais un interlocuteur unique et un infirmier coordinateur évalue leurs besoins globaux pour élaborer un projet personnalisé d’accompagnement.


Une expérimentation menée au niveau des départements

Pour faire face à l’accroissement des besoins, SIAAD et SAAD se sont multiplié depuis trente ans :  il a aujourd’hui plus de 2000 SIAAD en France, qui s’occupent de près de 100 000 personnes.

En 2017, la loi de financement de la Sécurité sociale a créé un fonds de 50 millions d’euros en faveur des SAAD, notamment pour prévenir les disparités territoriales et couvrir les zones encore dépourvues de ces services.

Déjà responsables de la plupart des services médico-sociaux, les départements sont chargés de conduire l’expérimentation des nouveaux SPASAD intégrés qui doivent aussi améliorer la prévention des risques liés à la perte d’autonomie (chutes, isolement…).

À l’issue des deux ans d’expérimentation, un rapport d’évaluation parlementaire décidera de l’opportunité de généraliser ou non ces services polyvalents.

Pour savoir s’il existe un SPASAD proche de chez vous, ou à défaut, un SSIAD ou un SAAD, vous pouvez consulter la carte interactive ici.


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En partenariat avec :

Caroline Faure


Écrire son histoire : pourquoi pas vous ?


De plus en plus d’anonymes décident de mettre par écrit l’histoire de leur vie ou celle d’un parent. Mémoires, saga familiale, fragments biographiques illustrés de photos d’archives… les formats varient mais la préparation d’un tel ouvrage est toujours un cadeau fait à ses proches, favorisant l’échange entre les générations. Et pour le rédiger, une plume peut vous aider…


« J’aimerais que mes petits-enfants s’y retrouvent parmi leurs ancêtres…  j’ai bien commencé un arbre généalogique, mais je ne sais pas quoi en faire… ». Quand François rencontre Caroline, écrivain conseil, c’est avant tout pour offrir « un vrai livre » à son fils Mathieu, 30 ans, et à son petit-fils Tristan, 5 ans, un livre qu’ils pourront conserver longtemps.

Il souhaite que ces petits Franciliens sachent qui étaient leurs grands-parents bretons, américains, auvergnats, provençaux, qui ont connu les deux guerres mondiales, la reconstruction de la France, l’émancipation des femmes…

Écrire ses mémoires ou la vie de sa famille, c’est partir à la rencontre des générations précédentes mais c’est aussi tisser ensemble la petite et la grande Histoire.

Pour les personnes qui préfèrent ne pas trop se mettre en avant, le livre peut aussi être l’occasion de raconter un métier aujourd’hui disparu, un village ou un quartier, à travers une histoire personnelle.

Dans tous les cas, une relation de confiance s’établit avec l’écrivain qui sait écouter autant qu’écrire. La première rencontre, gratuite et sans engagement, permet de définir le projet, de choisir la forme la mieux adaptée, la fréquence des entretiens et le coût. Ensuite, le projet prend forme au fil des mois, jusqu’à la fabrication du livre.

Et à la joie de le voir entre les mains de ceux qu’on aime !


Ecrivain conseil, un vrai métier

Depuis 2014, Caroline Faure, fondatrice du cabinet Des mots pour vous dire… (http://carolinefaure-ecrivain.com), met sa plume au service des familles et des entreprises qui souhaitent transmettre leur mémoire par écrit.


Qui décide d’écrire ses mémoires, ou l’histoire de sa famille ?

Il n’y a pas de profil type ! Il peut s’agir de jeunes adultes qui souhaitent offrir à leur parents ou grands-parents de faire cet ouvrage, ou bien raconter eux-mêmes leur propres années « d’apprentissage »… Il y a aussi, bien sûr, des personnes plus âgées qui veulent laisser un témoignage pour ceux qui les suivront.

Certains ont des vies très mouvementées, pleines de voyages et de rencontres, d’autres mènent au contraire la leur très simplement. Toutes les vies sont intéressantes, pourvu qu’on les regarde assez attentivement ! Toutes témoignent de leurs temps.


Comment devient-on écrivain conseil ?

Dans mon cas, la passion pour l’écriture remonte au temps de mes études. Je suis ancienne élève de l’École normale supérieure, diplômée en sciences humaines et sociales, et de Sciences Po à Paris. J’ai commencé ma carrière professionnelle dans la fonction publique mais j’ai vite eu envie d’un travail plus indépendant et qui me permette de vivre de ce que j’aime vraiment faire : écrire pour autrui. J’ai donc créé mon propre cabinet.


Comment se passe la préparation d’un tel ouvrage ?

Le plus important, c’est d’être à l’écoute de ce que souhaite la personne. C’est elle qui parle ; moi, je dois trouver les mots et le ton qui lui ressemblent. Parfois, il y a des archives (photos, lettres, journaux intimes…) parfois non.

En fonction du volume souhaité, il faut compter une dizaine d’heures d’entretiens que j’enregistre et qui me servent ensuite de matériau pour écrire. Je demande toujours à rencontrer la personne dans son cadre de vie, pour m’imprégner de ce qui l’entoure, du contexte culturel, social, familial.


Pourquoi écrit-on sur soi ?

Replonger dans ses souvenirs peut contribuer à donner du sens au parcours d’une vie. C’est prendre le temps de faire un « arrêt sur image » sur l’essentiel.

Parfois, les recherches permettent de retrouver des personnes qui ont compté, ou de dénouer des souvenirs douloureux.

Dans tous les cas, écrire permet de mieux se connaître.

Et dans notre monde de plus en plus numérique, le livre est un objet familier, concret, qui reste et qu’on se transmet...


Pour plus d'informations rendez-vous sur : 

http://carolinefaure-ecrivain.com


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