JNA : Ce sigle désigne la Journée Nationale des Aidants. Instituée en 2010, elle est fixée le 6 octobre de chaque année. Il s'agit d'un temps fort et médiatisé qui contribue à la reconnaissance des aidant·e·s.
Nous en avons retracé l'histoire… :
- Histoire d'un jour : le 6 octobre, journée nationale des aidants
Le 6 octobre 2010, à l'initiative du Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, Eric Woerth et de la secrétaire d'État chargée des aînés, Nora Berra, était créée la Journée nationale des aidants.
On ne parlait alors que de 3,5 millions d'aidants, c'est-à-dire uniquement les proches aidants d'une personne âgée. Loin encore de prendre toute la mesure de la question des aidants, l'initiative était toutefois louable.
Remonter l'histoire de cette journée nationale des aidants permet de mieux comprendre comment...
… Et nous lui avons dédié des articles approfondissant le thème de l'année considérée :
- ⁃ JNA 2023 :
Continuons à soutenir les aidants et les initiatives locales… Lire la suite
Un plan, une pétition, un prix… Lire la suite
- Pas sans les 11 millions d'aidants (Jna 2022) :
Rendez-vous national institué chaque 6 octobre depuis 2010, la JNA 2022 affichera le slogan « Pas sans les 11 millions d'aidant.es ».
Une connotation militante qui veut rappeler aux responsables politiques le poids, le rôle et l'importance des aidant.es pour maintenir notre système de santé et permettre aux personnes fragilisées par l'âge, la maladie ou le handicap de vivre à domicile.
Si des progrès ont été réalisés récemment…
- L'isolement social des aidant.e.s (Jna 2021):
C'est la question de l'isolement social qui a fait cette année la une de la journée nationale des aidants.
Le plaidoyer sur cette question, rédigé par le collectif Je t'Aide, diffusé largement et adressé aux personnalités politiques, analyse bien le processus qui conduit la moitié des aidants à ressentir une forme d'isolement, et propose des pistes d'action…
- Le répit (Jna 2020):
Pour le collectif Je t'Aide, l'aide relève de la relation normale entre personnes qui sont liées, mais impacte négativement la vie du proche aidant lorsque sa liberté, ses perspectives de vie et/ou sa santé en sont profondément affectés.
C'est alors que l'on parle du besoin de répit des aidant.es, entendu comme un besoin de rompre ponctuellement avec le rôle d'aidant.e, en confiant momentanément le proche aidé à d'autres personnes.
La société ne répond que très insuffisamment à cette nécessité, par une offre peu structurée, inégalement répartie et trop souvent inadaptée aux besoins réels…
- La précarité des aidant.e.s (Jna 2019)
Le collectif Je t'Aide, organisateur de la JNA, a mis en exergue, à l'intention notamment des pouvoirs publics, les formes multiples que prend la précarité liée au rôle d'aidant. Sont affectés les plans de la santé, des finances, de la situation professionnelle, des relations sociales…
Une précarité multiforme qui s'installe parfois de façon brutale, lors de la survenue d'une maladie ou d'un accident, ou de façon progressive, au fur et à mesure de la durée et de l'importance de l'aide apportée…
Des initiatives récompensées et des ministres sur le terrain – Le bilan de la Jna 2018
La 9ᵉ édition de la Journée Nationale des Aidants a eu lieu samedi 6 octobre, avec une orientation particulière sur le thème de la santé. Le collectif organisateur « Je t'aide » a lancé à cette occasion le prix « Initiatives Aidants ».
Les lauréats se sont vus décerner une enveloppe destinée à les aider à poursuivre leur projet en faveur des aidants.
Jeune maman d'un enfant atteint d'une maladie rare, ou équipes professionnelles agissant sur le terrain, les cinq lauréats ont séduit le jury par la pertinence de leurs initiatives…
ANPERE est partenaire du prix Initiatives Aidants depuis 2021. C'est Hervé Raquin, délégué général d'ANPERE qui a remis le prix 2022.
Médiation
La médiation familiale permet de restaurer un lien fragilisé par des événements dans des contextes très divers. Concernant les aidants, il s'agit d'une possibilité qu'il est utile de connaître. Nous avons consacré à ce thème un dossier approfondi en deux parties :
- L'aidant au sein des conflits familiaux (partie 1) :
La survenue du handicap, de la maladie, ou de la perte d'autonomie liée au grand âge bouleverse souvent les relations au sein de la famille.
L'aide nécessaire au proche fragilisé peut être l'objet de points de vue divergents à plusieurs niveaux. Par exemple : la volonté exprimée par la personne aidée diffère de l'orientation que sa famille souhaiterait lui faire prendre concernant l'organisation de sa propre vie…
- La (ré)conciliation (partie 2) :
De la discorde généralisée aux conflits de type « un contre tous » ou « guerre des clans », il n'est pas rare que la situation engendrée par la perte d'autonomie d'un proche produise, ou réactualise, des conflits familiaux.
Dans le premier volet de cet article, nous avons évoqué la variété des situations qui peuvent conduire à des divergences à propos de l'aide à prodiguer à la personne fragilisée.
Dans cette seconde partie, nous allons aborder la médiation familiale comme perspective de solution aux conflits…
Mesures
Il est primordial pour les aidants de connaître les mesures ou dispositions légales auxquelles il est possible de faire appel, en fonction des situations.
Nous avons traité ce thème en deux articles, l'un dédié aux mesures impliquant la décision d'un juge… :
- Les aidants et les mesures de protection juridique des personnes vulnérables :
La maladie, le handicap, l'accident peuvent avoir pour conséquence d'altérer les facultés d'une personne majeure. L'aidant peut alors s'interroger sur la nécessité de mettre en place une mesure de protection.
Les mesures de protection dont la décision revient à un juge doivent être motivées par des raisons médicales et justifiées par un certificat médical. Elles n'ont pas toutes la même portée, les mêmes contraintes ou la même durée.
C'est en fonction du degré de vulnérabilité, du contexte et de l'environnement familial de la personne à protéger que…
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… L'autre dédié aux mesures d'anticipation que chacun peut prendre en prévision de sa propre perte d'autonomie, ou que l'aidant peut engager la personne aidée à prendre pour elle-même :
- Faire connaître et respecter ses volontés en cas de perte d'autonomie :
La maladie ou le handicap peuvent conduire à des situations où la personne n'est plus en capacité de veiller à sa propre protection ou d'exprimer ses souhaits concernant les soins médicaux qu'elle souhaite ou non recevoir. Des mesures d'anticipation permettent de palier le risque d'être soumis à des décisionsqui ne seraient pas conformes à la volonté de la personne...
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La suite de notre abécédaire dans notre prochain article…
ARTICLES N° 109 et 110 : La Maison des Aidants® Association Nationale / ANPERE